Une exécution publique Il fut un temps, que certain regretteront peut-être, où les conflits au sein des familles royales se réglaient de manière franche : assassinat, décapitation, crevaison des yeux comme à Byzance, ou encore exil. Comme une vaccination, une douleur passagère tranchait la question. De nos jours, les souverains ne règnent plus par la grâce des Dieu mais par un consentement de tous les instants, que leurs sujets leur accordent ou au contraire leur refusent. Si donc le Roi Charles III a retiré à son frère Andrew tous ces titres et dignités, c’est bien parce que le peuple, sous la forme de l’opinion publique, lui a forcé la main. Le peuple, un cruel maître Aujourd’hui comme hier, le peuple se comporte en maître cruel. Dans le cas d’Andrew, il a dans les faits d’ores et déjà établi qu’il était d’une part un pédophile et d’autre part qu’il s’était enrichi de…
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Communiqué du Prince Andrew Le 17 octobre dernier, le Prince Andrew, frère du roi d’Angleterre, publiait un communiqué dans lequel il déclarait, après avoir consulté le Roi Charles III, renoncer à l’usage de son titre de Duc d’York, du prédicat d’Altesse Royale et des autres honneurs qui lui avaient été conférés, parmi lesquels la prestigieuse dignité de chevalier de l’Ordre de la Jarretière. La cause immédiate de ce communiqué est la divulgation quelques jours auparavant de courriels envoyé par le Prince à feu Jeffrey Epstein, après que celui-ci ait été condamné pour faits de pédophilie. Non seulement s’agit-il là d’une grave erreur de jugement, mais l’existence de ces courriels semblent démentir les affirmations du prince lors d’une entrevue accordée à la BBC en 2019. Une partie de la presse britannique n’a pas hésité à qualifier le prince de menteur. A cela s’ajoutent les contacts entretenus par le Prince avec Yang…
Nicolas Sarkozy La condamnation ces jours derniers de Nicolas Sarkozy pour chef d’association de malfaiteurs l’introduit dans le club très restreint des chefs d’État condamnés et incarcérés, qui en France ne comptait que deux membres jusqu’ici, Louis XVI et le Maréchal Pétain. Notons d’emblée que les circonstances qui président à ces trois procès sont bien différentes ; en 1793 la France est en proie à la tourmente révolutionnaire tandis que lorsque s’achève le procès du Maréchal en août 1945, le pays sort de près de six années de guerre. En comparaison, les difficultés actuelles rencontrées par le Premier Ministre à former un gouvernement paraissent bien modestes. Mais surtout les chefs d’accusation sont d’un tout autre ordre. Louis XVI Louis XVI, peut-on lire sur Wikipédia, est poursuivi pour trente-trois chefs d’accusation par la Convention qui s’érige elle-même en tribunal. Au terme du procès il sera condamné pour conspiration contre la liberté publique…

