Près de trente ans se sont écoulés depuis que La Nouvelle Ligne n’avait été à Budapest, à une époque où, comme à Genève de nos jours encore, la ville tout entière se couchait à 22 heures. Aujourd’hui quatre millions de visiteurs par an permettent de financer la restauration d’une ville majestueuse, lui assurent une vive animation et lui confèrent l’image d’une ville colorée et variée. Plutôt que de monter dans un bus touristique à impériale et s’entendre dire « Für Deutsch wählen Sie eins », La Nouvelle Ligne und Gattin sont simplement montés dans le tram 2, qui circule à Pest le long du Danube et qui, selon les mots d’un dépliant publicitaire, offre à ses passagers « the most beautiful tram ride in the world ». On ne peut qu’y accorder son consentement. Il suffit de quelques heures en Hongrie, un jour tout au plus, pour que son histoire agitée refasse surface et…