Abolition des partis politiques En 1942, la philosophe et mystique Simone Weil rédigeait une Note Générale sur l’Abolition des Partis Politiques (*). Elle partait de l’observation du « free vote » concédé dans certaines rares circonstances par les dirigeants des partis politiques des pays de tradition anglo-saxonne aux députés de leur propre parti. Elle en tirait donc comme conclusion que, hormis ces circonstances, souvent liées à des questions de société, les députés n’étaient pas libres mais au contraire tenus de suivre les consignes émanant des « whips », les chefs de groupe, ceux-là mêmes qui brandissent le fouet. Weil prônait donc un système où les députés ne seraient tenus par aucun parti mais au contraire voteraient au cas par cas sur les différents sujets proposés à l’assemblée parlementaire en fonction des engagements pris envers leurs électeurs. La vraie démocratie était à ce prix, estimait-elle. A la connaissance de La Nouvelle Ligne, il n’existe pas…