Fly me to the Moon
Dès que Neil Armstrong eut posé le pas sur la lune le 21 juillet 1969, les premières théories conspirationnistes quant à la véracité de l’événement virent le jour elles aussi. Elles fleurissent jusqu’aujourd’hui à telle enseigne que Wikipédia leur consacre une page entière.
Fly me to the Moon, une comédie romantique réalisée par Guy Berlanti, reprend ce thème et imagine que la NASA tourne sur terre un faux alunissage pour le cas où le véritable viendrait à échouer. Le film fait donc mine de reprendre la thèse de ceux qui affirment qu’effectivement les images de l’alunissage d’Armstrong étaient fausses pour ensuite s’en moquer joyeusement.
De l’avis de La Nouvelle Ligne, le film est entièrement porté par le jeu enjoué de Scarlett Johansson qui incarne Kelly Jones, une experte en marketing qui déploie ses talents à Madison Avenue. En un premier temps Kelly Jones a pour mission de vendre le projet Apollo à un public sceptique et de convaincre les sénateurs récalcitrants d’approuver les budgets que requière ce vaste projet. En un deuxième temps, un personnage louche exerce sur elle des pressions et la contraint de mettre en scène le tournage sur terre d’un faux alunissage.
Un film trop long
Si Fly me to the Moon se révèle une comédie agréable à regarder, avec ses 132 minutes, le film est trop long d’une demi-heure car, une fois que le spectateur a compris quelle était l’intrigue, le scénario peine à tenir le rythme pendant plus de deux heures. Il se voit alors contraint de recourir à des répétitions et souffre de longueurs qui n’apportent rien à l’histoire.
Retour sur terre
A la fin du film, la NASA reconnaîtra que les images transmises par Armstrong étaient bien réelles mais enjoindra au silence le plus absolu tous ceux qui auront pris part au tournage du faux alunissage. De cette façon le réalisateur renvoie la balle aux conspirateurs dans la vraie vie qui soutiennent que l’alunissage ne relève que d’une vaste mise en scène, celle que précisément la NASA a élaborée dans le film.
De retour du cinéma, La Nouvelle Ligne comme le reste du monde, s’est vu inondée d’informations au sujet de l’attentat manqué perpétré à l’encontre de Donald Trump. Aussitôt, comme des champignons après la pluie, ont surgi les premières théories conspirationnistes de tous bords qui, à l’instar du prétendu faux alunissage, nous hanteront jusqu’à la fin des temps
oh horreur, deux fautes d’orthographe….!