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Articles étiquetés comme “juan carlos”

Le couronnement de l’année

Si l’année 2020 aura été une année d’exception pour tous, elle s’est aussi révélée riche en événements pour les familles royales. Celui qui aura assurément passé la plus mauvaise année est le roi émérite Juan Carlos, contraint à l’exil, réputé volontaire mais en réalité imposé par l’opinion publique en Espagne. La Ligne Claire l’a déjà écrit et le répète à l’envi : quelle que soit sa forme constitutionnelle, l’institution monarchique repose en définitive sur un contrat entre une famille et un peuple ; en cas de rupture, c’est toujours le peuple qui l‘importe, une règle qui ne souffre aucune exception. En l’occurrence, le peuple est prêt à fermer les yeux sur les nombreuses maîtresses du roi, mais pas sur la chasse aux éléphants au Botswana et moins encore sur les pots-de-vin et la fraude fiscale. Que Juan Carlos se soit réfugié aux États Arabes Unis, qui n’ont pas conclu de traité d’extradition…

De la monarchie – essai

La Nouvelle Ligne sollicite l’indulgence de ses lecteurs en raison de la longueur inhabituelle de ce blog. Cet essai sur la monarchie entend souligner les mérites de cette institution tout en répondant aux arguments de ses détracteurs –0– Le départ en exil du roi Juan Carlos a amené certains, le parti Unidas Podemos par exemple, à réclamer non seulement la poursuite du cours de la justice à l’encontre du citoyen Juan-Carlos de Borbón y Borbón mais l’abolition de la monarchie même. Il est toujours malaisé de distinguer les critiques envers la personne de l’ex-souverain de celles envers l’institution du fait même que la personne n’est le souverain qu’en vertu de l’institution. En revanche, il est plus aisé de passer en revue les arguments avancés par les détracteurs de l’institution, et qu’on peut regrouper en trois catégories : – le caractère héréditaire, supposé contraire aux principes démocratiques, – le souverain est à…

Juan Carlos: la chute et l’exil

Les lecteurs de La Nouvelle Ligne Cauront pu lire dans la presse les déboires liés au don de 100 millions de dollars qu’aurait reçu le roi émérite de la part du roi d’Arabie et qui auraient été crédités sur un compte ouvert au nom d’une fondation panaméenne auprès d’un établissement bancaire de renom à Genève. Des enquêtes pénales sont en cours en Suisse et en Espagne. Ce qui semble particulier à La Nouvelle Ligne c’est que cette affaire ne concerne pas seulement le citoyen Juan Carlos de Borbón y Borbón mais l’institution monarchique elle-même. Que pendant le même temps en France, l’ancien président Nicolas Sarkozy soit mis en examen, ne jette pas le discrédit sur l’institution de la présidence de la République en tant que telle et n’amène personne à réclamer la restauration de la royauté. En Espagne, il en va autrement. D’une part, et en dépit des mérites du…