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Annonciation

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Annonciation

Le chapitre Ier de l’Evangile selon saint Luc nous rapporte une scène connue sous le nom de l’Annonciation. Elle relate le moment où le divin fait irruption dans la vie ordinaire d’une jeune fille qui vaque à ses occupations tandis que son mari poursuit sa besogne à l’atelier. Nul, pas même la Vierge Marie ne peut voir Dieu de face et c’est la raison pour laquelle il envoie aux hommes des messagers, ici l’archange Gabriel. Cette solennité, célébrée le 25 mars, passe pratiquement inaperçue dans le monde occidental de nos jours lors que la conception virginale qu’elle opère annonce la naissance de Jésus, le Messie d’Israël, neuf mois plus tard à Noël, fruit de l’irruption du divin et de la gestation d’une mère.

Pourtant cette scène a inspiré d’innombrables peintres, au rang desquels figurent Fra Angelico, Botticelli, Léonard de Vinci et le Caravage. On peut observer que la plupart d’entre eux se tiennent à des codes quant à la représentation de cet échange : l’archange Gabriel figure le plus souvent à gauche de la scène tandis que Marie, toujours vêtue d’une robe rouge, qui évoque la future passion du Christ, et d’une cape bleue, figure maternelle de l’Eglise, est placée à droite ; un lys symbolise sa virginité, tandis qu’une colombe figure le Saint-Esprit, d’ou émane un rai qui vient frapper le sein maternel. Ce qui a de remarquable, c’est que ces artistes dépeignent ce que l’oeil ne peut pas voir, tout d’abord le bref échange entre l’ange et la Vierge, ensuite le trouble que ressent Marie et enfin l’action-même du Saint-Esprit, que matérialise ce rayon de lumière.

Cet engouement des artistes envers la scène de l’Annonciation accompagne le développement théologique au Moyen-Âge au cours duquel se déploie le culte marial, dont Notre-Dame de Paris fournit un exemple. En représentant l’Annonciation, ils ont à coeur de montrer à la fois la salutation prononcée par l’ange et son effet, la conception de Jésus sous l’effet du souffle de Dieu.

Un commentaire

  1. Mat Mat 26 mars 2017

    euh en ce 25 mars, c’est samedi, il fait beau. Les pendulaires suisses, ceux qui passent par Cornavin comme les autres, font une promenade, du vélo, tentent la première grillade de la saison pour les plus audacieux, …

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