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Articles étiquetés comme “La nouvelle ligne”

La neutralité vaticane, de Pie XII au Pape François

Le Pape François face à Gaza Le monde entier a assisté avec effroi à l’attaque terroriste menée par Hamas à l’encontre d’Israël et de ses habitants le 7 octobre dernier. Le lendemain, à l’issue de la prière de l’Angelus, le Pape François a prononcé les paroles suivantes « Que les attaques et les armes s’arrêtent, s’il vous plaît, et que l’on comprenne que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de tant d’innocents. La guerre est une défaite: chaque guerre est une défaite! Prions pour qu’il y ait la paix en Israël et en Palestine! ». Il n’aura pas fallu longtemps à l’ambassadeur israélien auprès du Saint-Siège de publier un communiqué dans lequel il déclarait « qu’on n’avait pas besoin d’ambiguïtés de langage ni de la suggestions de parallélismes », sous-entendu d’un parallélisme entre les agresseurs et les victimes ou entre le terrorisme…

Vatican Offshore, l’argent noir de l’Eglise

Pape François, Vatican Offshore On découvre dans ce petit livre d’une part la face sombre de l’argent du Vatican Offshore et d’autre part les tentatives qu’ont menées Benoît XVI et le Pape François de réformer un système qui opère en l’absence de toute gouvernance et de transparence. Le livre couvre une période qui court des années 1970 à nos jours ; il démarre avec Michele Sindona, conseiller financier de Paul VI mais aussi fiscaliste de la Mafia et se poursuit jusqu’à nos jours avec le procès toujours en cours de dix inculpés, dont le Cardinal Angelo Becciu, autrefois Substitut de la Secrétairie d’État, sorte de chef de cabinet du Pape François. Car si le Vatican est le plus petit État du monde, c’est aussi le plus compliqué, où chaque dicastère (ministère) jouit de sa propre autonomie dans un contexte où les délits en matière financière n’existent pas. Peu compétents en matière…

SAS Rogue Heroes, une série télévisée réussie

Série télévisée parue en 2022, tirée du livre du même nom de Ben MacIntyre, SAS Rogue Heroes retrace de façon chamarrée la création du Special Air Service puis ses coups de mains intrépides menés lors de la Guerre du Désert de 1941 à 1943. Lorsque Tobrouk tombe aux forces de l’Axe en novembre 1941, ces dernières se trouvent à moins de 100km d’Alexandrie ; déjà en mai l’île de Crète avait été perdue ; désormais le canal de Suez, artère vitale pour les armées britanniques, est directement menacé. La création du SAS, une unité qui regroupera les têtes brûlées de l’armée britannique, de l’aristocrate excentrique à l’irlandais bagarreur, vise à apporter une réponse inédite à ce défi. Fraîchement constitué, le SAS mènera avec succès des raids audacieux sur les aérodromes et les points de ravitaillement italiens et allemands.

Une gerbe sur les ruines d’une église à Hambourg

Lors de sa visite d’État en Allemagne le mois dernier, le Roi Charles III a déposé une gerbe en présence du président allemand Franz Steinmeier sur le site de l’église Saint-Nicolas à Hambourg, une ruine préservée en commémoration du terrible bombardement de juillet 1943 mené par la RAF.

Blues de Prusse

Le fantôme de Hitler hante la Maison de Hohenzollern. En 1994, le Bundestag, adoptait une loi dont seule la langue allemande connaît le secret, la Ausgleichsleistungsgesetz (loi de compensation), qui règle les conditions auxquelles les demandeurs peuvent prétendre à des compensations pour les expropriations effectuées par les Alliés à l’issue de la Deuxième Guerre Mondiale. En effet, après la capitulation en 1945, l’Allemagne avait été dépourvue de sa souveraineté qu’exerçaient en son nom les quatre puissances occupantes. Chef de la maison impériale de Hohenzollern descendant à la quatrième génération de l’empereur Guillaume II, le Prince Georg Friedrich de Prusse a alors instruit ses avocats sur base de cette loi de mener des négociations secrètes avec les Länder de Berlin et de Brandebourg en vue d’obtenir la restitution d’une importante collection de biens meubles ainsi que le droit de jouir à perpétuité du Cäcilienhof, le château où s’était tenue la conférence de Potsdam en 1945, au cours de laquelle les Alliés avait justement réglé le sort réservé à l’Allemagne vaincue.