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Maria

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Callas

La Callas. Elle appartient à ce cercle restreint d’artistes dont on orne le nom d’un article à la manière d’un titre de noblesse. A la scène, Maria avait affiché un goût prononcé pour les personnages au destin tragique, Violetta, Norma, Tosca, le lieu où, la première, elle avait forgé l’alliance du bel canto et de la comédie. Aussi, demeure-t-elle pour toujours le prototype de la prima donna, de la diva, de la vedette de l’opéra, l’archétype de toutes les Castafiore du monde. Avec Maria Callas, l’émotion déborde sur scène

Dû au talent de Pablo Larraín, le film constitue la troisième œuvre de ce réalisateur qu’on pourrait qualifier en quelque sorte de spécialiste des biopics féminins, et qui s’était déjà distingué avec Jackie et Spencer. Pourtant, de l’avis de La Nouvelle Ligne, ce dernier film se distingue des précédents.

La Callas, les sept derniers jours

Formellement, le film ne couvre que les sept derniers jours de la vie de la Callas. A la fin de sa vie, Maria Callas souhaite déterminer si oui ou non elle dispose encore de toutes ses facultés artistiques ; en réalité sa voix, qui l’a déjà abandonnée, devient une métaphore pour sa vie dont le spectateur sait qu’elle s’achèvera bientôt. Maria Callas est certes revêtue pour toujours de sa gloire passée mais son destin demeure néanmoins celui de partager le lot commun de l’humanité, la mort, qu’elle a tant de fois incarnée sur scène.

Déjà la cantatrice est un proie aux hallucinations qui fourniront au réalisateur la porte par laquelle il emmène le spectateur dans la vie passée de son personnage. Désormais, sa vie n’est plus qu’on songe alimenté au Mandrax, un médicament sédatif et hypnotique qui dans le film prendra une apparence humaine. Le rôle du personnage qui incarne Mandrax est de balader le spectateur entre réalité, hallucinations, souvenirs et flashbacks. De l’avis de La Nouvelle Ligne, le réalisateur tombe dans son propre piège car il retrace en fait de cette manière toute la vie de Maria Callas, un écueil qu’il avait esquivé avec succès tant dans Jackie que dans Spencer.

En définitive cependant, ce film trop long lasse par la langueur de ces soupirs éternels. Ni l’interprétation remarquée d’Angelina Jolie, dont la propre vie est marquée du sceau de la célébrité, ni les costumes de haute couture qui emballent leur personnage, ni l’élégance des décors, ni même l’émoi que procurent par leur ampleur les interprétations musicales, rien de tout cela ne vient arracher le spectateur à son ennui.

Un commentaire

  1. Patrice d'Oultremont Patrice d'Oultremont 22 février 2025

    C’est Génial !
    Ce 22 février 2025, Lanouvelleligne trouve utile de parler d’un film ennuyeux (son opinion) comme s’il n’y avait rien d’autre à faire aujourd’hui pour se désennuyer …
    Bravo pour cette initiative !!

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